La pie

Vêtue de sa robe de satin noire et blanche
Sur ses petites pattes dressée élégamment
Elle veille du matin au soir sur sa branche
Toujours à l'affût du moindre petit brillant

En toute sérénité elle peut sans effronterie
À son cousin le corbeau tenir compagnie.
Attente d'un festin bien mérité ils règnent
Fièrement sans que personne ne se plaigne

À tout instant sur le qui-vive, la petite pie
Jamais ne se fait prendre, toujours elle épie
Perchée du haut de son arbre, imposante
Sous le soleil, ses plumes sont miroitantes

Ayant fière allure, elle parade sans modestie
Parée de son plus bel apparat selon ses envies

 

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